L’utilisation du vélo dans l’eau comme un point fixe est tout d’abord un triste aveu du manque d’imagination pour apporter des exercices nouveaux par rapport à la simple gym aquatique . Par ailleurs il est fort regrettable, pour ce qui concerne les cours collectifs, de ne pas faire profiter des avantages indéniables du pédalage dans l’eau en le remplaçant par des séquences de simple gymnastique aquatique.
Prenons par exemple les muscles adducteurs pour lesquels sont souvent conseillés des exercices avec des ciseaux fouettés dans un plan frontal , comme en aquagym, pour peu que l’on dispose d’un point fixe à partir du bord du bassin ou de frites aquatiques.
Exercice louable, quant à son but de tonifier et raffermir la face interne des cuisses. Cependant, dans le plan sagittal, comme dans la course à pied ou le pédalage, les adducteurs sont également très sollicités . En pédalage rapide, ils le sont davantage, et il est vraiment dommage de perdre les bénéfices du massage par l’eau, de l’amélioration de la condition cardio-circulatoire.
De même, il est très dommage de descendre de l’aquabike et s’en servir comme d’un point fixe pour courir, sauter, monter les genoux, faire du renforcement abdominal, etc.… vous obtiendrez davantage de résultats en continuant de pédaler, avec l’option de faire également travailler le haut du corps.
Pour la forme, pour les formes, pour la tonicité, pédalez !
Pédaler assis, pédaler en marche arrière, pédaler en danseuse, pédaler en appui sur des flotteurs, pédaler debout sans aucun appui, c’est plus intense (moins d’immersion), plus fun et plus efficace.
Quid des barres d’exercice fixées à la tige de selle ?
Très bien en piscine privée, pour varier les exercices, mais pas en cours collectifs ou il s’agit avant tout de mettre en avant les avantages du pédalage.